Droits de l'homme au Soudan

Le bilan du Soudan en matière de droits humains est largement condamné. Certaines organisations de défense des droits humains documentent une variété d'abus et d'atrocités perpétrés par le gouvernement soudanais au cours des dernières années sous le règne d'Omar el-Bechir. Le rapport 2009 sur les droits de l'homme du département d'État des États-Unis fait état de graves préoccupations concernant les violations des droits de l'homme par le gouvernement et les milices[1]. La peine capitale, y compris la crucifiement, est utilisée pour de nombreux crimes. En septembre 2019, le gouvernement soudanais a signé un accord avec le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme en vue de l'ouverture d'un bureau des Nations unies pour les droits de l'homme à Khartoum et de bureaux sur le terrain au Darfour, au Nil Bleu, au Kordofan méridional et au Soudan oriental[2]. En juillet 2020, lors de la transition soudanaise vers la démocratie de 2019-2021 (en), le ministre de la Justice Nasredeen Abdulbari a déclaré que "toutes les lois violant les droits de l'homme au Soudan" devaient être supprimées, et pour cette raison, le Parlement a adopté une série de lois début juillet 2020[3].

  1. (en) « 2009 U.S Dept of State Human Rights Report: Sudan ».
  2. (en) « 'Milestone agreement' paves the way for new UN Human Rights Office in Sudan », UN News, (consulté le )
  3. (en) « Sudan scraps apostasy law and alcohol ban for non-Muslims », BBC News, (consulté le ).

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